Comment gérer l’hyperémotivité pendant la grossesse ?

La grossesse est une période particulièrement propice à de très nombreux chambardements chez la future maman et aussi bien physiquement que psychologiquement.

Entre crises nerveuses et parfois hystériques, en passant par de longs épisodes de chaudes larmes, la sensibilité des femmes enceintes est particulièrement mise à rude épreuve pendant la grossesse.

Quelles en sont les origines ? Quelles sont les émotions les plus fréquentes ? Quels en sont les symptômes ? Comment les appréhender et les contrôler ? Comment réduire les risques de dépression ?

Des épisodes de pleurs, pourquoi ?

Les très nombreuses hormones que produit la future maman pour le bon épanouissement du fœtus ont pour effet de décupler son hyperémotivité et hypersensibilité.

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Si les oestrogènes ont un rôle plutôt dynamisant, la progestérone à un effet tranquillisant. Lorsque ces deux hormones sont associées, elles occasionnent régulièrement des effets qui mènent à des changements d’humeur.

La prolactine, l’hormone de l’allaitement, offre pour sa part, un effet de détente et de sérénité.

Quand l’heure de l’accouchement a sonné, l’ocytocine entre en action pour soutenir les contractions de l’utérus. Les jours qui précèdent et qui suivent la naissance de l’enfant, cette hormone est à son comble, laissant les jeunes mères dans une sensation d’euphorie.

Toutes ces hormones qui se conjuguent peuvent engendrer certaines perturbations internes et altérer grandement les émotions de la femme enceinte et mener à une hypersensibilité et hyperémotivité.

Dans le cas d’une toute première grossesse, la femme enceinte se met en condition pour assumer son nouveau rôle de mère, pour donner la vie, une mutation qui peut produire de l’angoisse, du stress et de l’anxiété, voire un dérèglement psychologique pouvant aller jusqu’à la dépression.

Les peurs et les angoisses

Devenir mère dans quelques mois peut mener à des questionnements qui produisent peurs, angoisses et troubles, c’est tout à fait normal en fait.

  • La peur de ne pas savoir s’occuper d’un bébé correctement
  • L’angoisse de voir son corps changer
  • Une anxiété concernant la santé du bébé qui arrive
  • Le stress et les questions sur le risque de l’ accouchement
  • La peur de la douleur lors de l’accouchement et des différentes techniques et outils utilisés
  • L’anxiété face aux risques d’une grossesse à problèmes ou de complications
  • Les émotions cadencées par les trois trimestres de la grossesse

Bien sûr, chaque grossesse est exclusive, mais les 9 mois qui bercent le développement de l’ enfant, encouragent des émotions que l’on retrouve chez la quasi-totalité des femmes enceintes : ambivalence, rayonnement et enfin, toute une série de doutes face à l’accouchement qui approche.

Le premier trimestre de grossesse

Les premiers mois de grossesse, sont assez pénibles pour les femmes enceintes, à la fatigue vient se greffer l’ambivalence et des sentiments plutôt négatifs qui prennent le dessus.

Un corps qui se métamorphose, certains doutes qui font leur apparition, le tout contrebalancé tout de même par du positif et en l’occurrence le fait d’accueillir son bébé et donner la vie.

Le deuxième trimestre de grossesse

C’est une période plutôt apaisée, la femme enceinte se sent plus à l’aise dans ce corps qui change, elle prend davantage conscience de la situation, les détestables nausées ont disparu et parfois certaines futures mamans jouissent d’un regain de vitalité. Le deuxième trimestre pointe de futures mères beaucoup plus épanouies.

Le troisième et dernier trimestre de grossesse

Lors de ces trois derniers mois, c’est l’accouchement qui est en ligne de mire et certaines femmes ressentent du stress, voire de l’anxiété et se posent des questions concernant cet événement ainsi que sur la maternité qui suit.

D’autres sont beaucoup plus excitées par l’idée d’enfin pouvoir donner la vie et de serrer dans leurs bras leur petit bébé.

Les conseils pour gérer l’hyperémotivité chez la femme enceinte

Si la future maman n’arrive à gérer seule son hyperémotivité, elle peut ressentir un mal-être profond par peur d’être rejetée par son entourage qui ne comprendrait pas ses réactions parfois démesurées.

Les complications de l’hyperémotivité ou de l’hypersensibilité chez la femme enceinte peuvent conduire à une dépression et dans cette situation une prise en charge psychologique s’avère indispensable.

  • Tenter d’être au calme le plus possible
  • Ne pas hésiter à parler avec son entourage. Il est important que les futures mères se sentent écoutées, protégées et comprises par le futur papa, ses amis, ses parents…
  • S’efforcer à se maîtriser, tenter de reprendre le contrôle, se changer les idées, sortir au grand air, se relaxer, se détendre, se coucher tôt, pratiquer un sport doux comme le yoga, voire la natation…
  • S’inscrire et participer à des cours de formation à la naissance. Cette démarche est très importante, ces cours permettent de soulager les angoisses liées à la grossesse, à l’accouchement, etc.
  • Veiller à un bon équilibre alimentaire en optant pour des fruits ou des légumes, des produits laitiers, des protéines…
  • Consulter des spécialistes tels que les sages-femmes, les gynécologues et même un psychologue, ils prendront toujours le temps d’écouter la patiente pour que la grossesse soit appréhendée de la meilleure des façons

Conclusion

La solution pour gérer efficacement l’hyperémotivité et l’hypersensibilité chez les femmes enceintes serait plutôt de rester le plus zen possible pour gérer au mieux le stress prénatal.

S’offrir le droit de vivre pleinement toutes ces émotions qui tiraillent parfois, sans les laisser prendre le dessus ou le contrôle.

Prendre le temps de se reposer et de tenter de savourer ces quelques mois avant l’arrivée de son enfant.

N’oublions jamais que la grossesse est un moment unique tout comme la future maman et le bébé à venir le sont.

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QUI SUIS-JE ? Namaste ! Je m’appelle Reyhana et mes origines sont un mélange d’Inde et de Laos. J’en suis fière, et grâce à elles, j’ai eu l’occasion de voyager, j’ai pu m’ouvrir très tôt à l’éveil (non pas religieux, mais spirituel) en m’intéressant de plus près au Bouddhisme, à l’hindouisme, mais aussi à la méditation que je pratique énormément au quotidien. La spiritualité est souvent moquée et confondue avec une pratique d’illuminé, pourtant nombreux sont ses bienfaits, surtout dans notre monde moderne où tout est rapide et dans lequel nos sens sont sur sollicités. Cela fait maintenant plus d’un an que j’ai ouvert ce blog pour vous faire partager un peu de mon univers et vous donner des conseils pour vous initier et progresser. Ce blog n’a rien de moralisateur, au contraire ! C’est un espace ouvert à la critique et à l’échange, dans la lignée des principes de mon éducation. Après tout, je ne suis qu’une « gamine » de 24 ans, en paix avec elle-même et les autres, qui aime partager et surtout recevoir. Sur le plan un peu moins mental et plus physique, je pratique assidûment le Yoga et je suis végétarienne. Voilà, c’est déjà pas mal pour un début, pour faire plus amples connaissances, c’est à côté => « Nos pensées, nos paroles et nos actes en harmonie » – Ghandi